Une renarde docile aux enchères [PV Jason Green]

La Kitsune dormait dans sa cage sur le métal froid et la paille, s'y étant habituée depuis très longtemps. Elle avait totalement finit la gamelle de croquette que on lui avait donné, s’était mauvais mais c'est nourrissant. Elle s'éveille doucement, ses cheveux roux éclatant descendent son dos, elle lapa un peu d'eau dans une écuelle avant de regarder un homme ouvrir sa cage.

La jeune Kitsune se laissa sortir de sa cage par l'homme qui avait accrocher sa laisse à son imposant collier rouge. Cela lui semblait normal, elle remue la queue dans les airs vivement, à l'évidence c'était l'heure de sa douche. Lirelle le suivit jusqu'à une grande salle avec un mur carrelé, restant à quatre patte l'homme prit une paume de douche et la rince alors qu'elle à toujours sa chemisette blanche. L'eau n'était pas trop froide. Puis l'homme fit une chose curieuse, il prit une sorte de bouteille de laquelle sortait une liquide parfumé qu'il appliqua sur ses cheveux.

Lirelle le regarda et poussa un « Nyu ? » curieuse. Après avoir bien frotté il rince et passe en même temps une brosse qui lui tirait les cheveux. comme il lui fessait mal elle poussa un « Nyu » pour lui faire sa remarque. Après l'avoir entièrement rincé il la laisse dans la salle, elle profita pour sentir ses cheveux, ils sentaient bon. Lirelle regarda ensuite l'homme qui revenait, elle reconnue tout de suite le bruit des chaînes et de ses bracelets froids. La kitsune le regarda plaintive elle poussa un nouveau « Nyu ? » pour exprimer son incompréhension, elle n'avait pourtant rien fait de mal. Alors qu'il dépose une serviette sur son dos, il lui attache les pieds ensemble grâce à la chaîne.

Lirelle ne comprenait rien mais l'homme savait pourquoi il fessait ça, si elle était apeuré par les prochains événement elle pourrais détaler à toute jambe, voir à être très dangereuse. l'homme l’essuie vigoureusement, elle n'avait plus froid mais sa chemisette était encore humide alors il lui enleva pour lui mettre une nouvelle chemisette sèche. Après il l'a traîna dans les couloirs de l’animalerie repassant devant les cages.

Lirelle entend du monde, elle est nerveuse et commence à avoir peur, soudain en montant les marches à quatre patte, elle est éblouit par des projecteurs sur une large scène, elle cligna des yeux et continue d'avancer, sa chaine lui permettait tout juste d'avancer normalement. Elle découvre avec stupéfaction tout ces gens qui avait les yeux rivé sur elle, mais dans sa position elle resta calme et se mit à genoux et baissant la tête mais le vendeur la lui relève tout en tenant fermement la laisse et s’écrie.

"Mesdames et Messieurs ! Notre esclave suivante s’appelle Lirelle, une kitsune de 17 ans. D'une docilité exemplaire qui fera un très bon animal de compagnie ! En plus d'un animal de compagnie elle se sera une merveilleuse esclave. Une espèce considérée comme rare ! Prix de départ à 125 500 !"

Très vite les prix montent jusqu'à 175 000 puis se stabilisent.

Deux ans… Deux longues années, à vivre seul. A essayer de me racheter de mes erreurs. Pendant tout ce temps, je m’étais complètement isolé. Plus de contacts avec l’extérieur. J’avais fermé ma maison, et étais allé m’installer dans les bois. J’avais vécu une véritable communion avec la nature. Mon objectif : Redevenir un elfe, comme à l’époque. Et désormais, je sais que j’ai réussi. Ma maîtrise de la magie a été décuplée. Je peux soigner les blessures, mais également contrôler les flux organiques : sang, hormones… Tout ce qui contient la moindre particule vivante, je peux la contrôler désormais…
Maintenant, il est tant de reprendre mon existence. J’ai signifié mon retour à l’académie, qui m’a accueilli comme un roi. Et désormais, j’ai décidé de reprendre également un ou plusieurs hybrides et/ou humains à mon « service ». En réalité, mon objectif n’a pas changé. Je veux les aider à « évoluer », à devenir responsables. Pour qu’ils puissent vivre seuls…

Aujourd’hui, c’est le jour où je retourne au marché des esclaves. J’ai consulté mes comptes, qui n’ont fait que gonfler au cours des mois. En effet, je touchais encore des royalties sur mes chansons, et je n’avais presque pas dépensé… J’avais donc de quoi acheter plusieurs « servantes », sans prendre le risque de me ruiner. J’arpentais les boutiques, sans rien trouvé d’intéressant. La majorité était devenue extrêmement sauvage et rebelle. Rien d’exploitable…

*Il faut qu’elle soit douce, mais pas complètement abrutie par son éducation… Une enfant aurait été idéale, mais leur vente est illégale…*

De désespoir, j’entrais dans la salle des ventes. Je m’installais dans un coin, et laissais les marchands présenter leurs « marchandises ». Puis, au bout d’un moment, l’un d’eux présenta une Kitsune. Il la disait âgée de 17 ans, et je suspectais presque qu’elle en avait un, voire deux de moins. Elle semblait innocente, douce… Une enfant dans un corps de jeune fille…. Ca se voyait à sa façon de se tenir. Je laissais les « petits riches » donner leur prix, attendant que ça se stabilise. A 175 000, les prix s’étaient arrêtés. Le vendeur commença un décompte. 1 fois, 2 fois… A ce moment là, je levais la main, faisant un signe « 2 » avec mes doigts. Le vendeur me dévisagea et demanda si je voulais dire 200 000. J’hochais la tête, un air de défi sur le visage.
De nombreux regards convergeaient dans ma direction, je le savais. Je plaçais les deux doigts devant mon visage, et murmurais un sort. Immédiatement, un bon nombre de personnes sembla « endormi ». Les plus faibles magiquement. Le vendeur commença alors à chercher une offre supérieure dans la salle. Mais rien ne venait. Il commença de nouveau son décompte, et arriva à 3 fois. Il tapa de son marteau sur le pupitre, et s’éloigna, tirant la Kitsune avec la laisse. Je m’approchais alors de l’estrade, et sortis mon portefeuille, d’où je sortis le montant annoncé. Il me tendit la laisse et me dit :

-Attention, elle panique vite. Elle s’appelle Lirelle, voici ses papiers d’identification…

Je pris les papiers, et les rangeais. Je m’emparais ensuite de la laisse, et demandais au marchand si l’hybride savait marcher debout. Il me regarda, et rit. Il me dit que non, car l’hybride n’avait été capturée que récemment.

*Je vois…*

La jeune kitsune ne regardais que ces genoux quant le vendeur fessait monté les enchères. Elle était tendue, même un peu paniquée mais elle était obligée de rester sur place, cette foule la mettait très mal à l'aise, tous ses regards sur elle, tous ses gens qui la réclament. Là alors que la foule se taisait, arrêtant de dire des chiffres qu'elle ne connaissait pas, le vendeur compta lui quelques nombres simple, puis s’arrêta. La kitsune osa alors lever la tête, elle aperçut une main levée. L'elfe en question était au fond de la salle, c'est alors que le vendeur reprit son décompte avant de frapper sa table de bois. Alors que l'homme s'approchait elle détourna le regard.

Une fois qu'il fut monter la jeune hybride regarda l'elfe, le vendeur et lui semblait s'échanger quelques biens, juste après le vendeur tira sur son collier par la laisse qu'il tenait l'approchant ainsi de cet elfe qui était monté. Aprés qu'ils échangèrent sa laisse, l'elfe qui était monté redescend avec la renarde. Elle battit la queue lentement les oreilles recourbées examinant cet inconnus par son odeur, il dégageait un agréable parfum, elle ne le sentit pas remplit de mauvaises intentions. Et à son grand étonnement la chaîne à ses pieds ne la gênait pas, elle était fine ne fessant aucun bruit, tout juste assez longue pour suivre quelqu'un à pied.

Elle regarde son nouveau propriétaire alors qu'elle passa dans la foule surprise qu'ils ne la regardèrent pas, ils restaient là immobile comme un peu figé dans le temps. Après avoir traversé toute la sale avec cet inconnus ils arrivent dehors. Lirelle n'en croyais pas ses yeux, elle baignait maintenant dans la lumière du soleil, il n'y avait pas beaucoup de monde dans la rue, elle s'en réjouit. Et surtout c'était vert, de la verdure partout. Elle regarda l'elfe pensive et gênée. Elle se posait évidement beaucoup de questions sur lui et de se qui allait se passer. Elle poussa un léger « Nyuuu ? » en regardant son Maître.

Et bah… La demoiselle ne sait pas parler… Ca va être joyeux quand il va falloir lui demander son avis… J’espère au moins qu’elle connait le langage des signes « simples »… Genre « oui », « non », etc… Je poussais un léger soupir, et sortis de la salle de vente, tenant la laisse de la Kitsune. Je regardais autour de moi, laissant le soleil nous illuminer. Et là, j’entendis un petit « gémissement », provenant de la Kitsune. Je me tournais vers elle, et m’accroupis légèrement, histoire d’avoir un contact visuel avec elle. Je lui dis alors :

-J’espère que tu comprends ce que je dis… Sinon, ça va être difficile de communiquer… Je suis Jason, ton… Je n’aime pas me définir ainsi, mais je suis ton « maître ». J’ai payé pour te prendre sous mon aile… Avant toute chose, je vais faire un petit truc…

Je sortis de ma poche un bracelet, et un collier. Les deux étaient faits dans un métal spécial, répondant à la magie elfique. Le collier était surmonté d’une petite pierre rouge, et le bracelet d’une pierre verte. Le bracelet était également gravé d’une phrase, tandis que le collier portait mon nom. Je les attachais délicatement sur son poignet et son cou. Ces bijoux avaient plusieurs fonctions…
La première était de pouvoir la suivre là où elle allait. Je ressentais la proximité de ces objets, ou leur éloignement. La seconde était, tout simplement, de montrer qu’elle « m’appartenait ». Et, enfin, les pierres précieuses étaient un moyen d’empêcher les transformations intempestives en renard…

-Alors, tu t’appelles Lirelle, c’est ça ? Pour dire « oui », tu peux me faire ça de la tête, et pour « non », tu fais ça. Facile, hein ?

Je lui caressais doucement la tête, passant ma paume sur ses cheveux. Puis, je me relevais et partis en direction du campus, tenant la laisse de Lirelle. On finit par arriver devant chez moi, et je désactivais les défenses magiques, le temps d’entrer dans la maison, puis les réactivais.

-Voila, tu es ici chez toi, Lirelle… Prends tes aises.